XIV - L'alcool et les jeunes.

Coucou à vous !

Tout d'abord je tiens fortement à remercier la page facebook 50 nuances de L pour avoir partagé mon dernier article, les visites ont tout simplement explosé ces derniers jours donc merci à eux, mais aussi à vous, petits curieux, qui avez cliqué sur le lien en acceptant de me lire.

Je ne vous cache pas que choisir un thème pour cet article a été assez compliqué, au début je voulais vous parler de la vidéo "Dear fat people" mais je pense qu'après les articles sur le "#DontJudgeChallenge" et le "Power Of MakeUp" vous commencez à en avoir un petit peu marre de lire des choses qui touchent à des phénomènes internet et d'avoir mes "leçons" sur la confiance en soi vis-à-vis de son physique (et puis c'est bien de changer de temps en temps, non ?). Etant donné que le dernier article était assez "light" et plus sur le ton de la rigolade (cliquez-ici si vous souhaitez jeter un coup d’œil) je me suis dit : aujourd’hui je vous parle de quelque chose d'un peu plus sérieux. C'est pour ça que nous allons discuter sur l'alcool (ouaiiis)! 

Alors non, je ne vais pas vous faire l'éloge ou le blâme de l'alcool, je vais essayer de me concentrer sur la relation que les jeunes ont avec les boissons alcoolisées, tout simplement puisque je trouve que c'est un bon point de départ si jamais j'ai envie de continuer de traiter le sujet plus tard.

L'alcool, on en trouve surtout dans les fêtes, soirées, festivals etc. Il est donc assez facile de s'en procurer. En France, l'âge minimum pour en consommer légalement est de 18 ans, mais à partir d'environ 15/16 ans il n'est pas compliqué d'en obtenir dans certaines boutiques qui ne vérifient pas l'identité des acheteurs. Ainsi en France "93 % des 18-75 ans en ont déjà bu et en moyenne, un français âgé de 15 ans ou plus consomme 12 litres d’alcool pur par an"(source : http://jeunes.alcool-info-service.fr/alcool/consommation-alcool-france). Le même site ajoute qu'en 2011 "53,2 % des jeunes de 17 ans déclaraient avoir eu un comportement de beuverie expresse (5 verres ou plus en une seule occasion) au cours du mois écoulé ". Certains sites affirment même que 7% des jeunes de 16 ans boivent de l'alcool de manière régulière. Mais qu'en est-il dans les autres pays européens ?

A l'échelle de l'Europe la moyenne d'âge de la première expérience de l'alcool est assez semblable : à 16 ans, la plupart des jeunes en ont déjà consommé.  C'est au niveau de la consommation régulière que ça se gâte, en effet, selon ce site  "En Italie :en 1995, près de 13% des jeunes de 16 ans déclaraient avoir consommé de l’alcool dix fois ou plus durant les 30 derniers jours. En 1999, ils ne sont plus que 7%. A contrario, l’Ukraine, la Pologne, la République tchèque ou l’Irlande comptent parmi les pays qui ont vu leur consommation très sensiblement augmenter, voire, parfois, doubler" (de quoi nourrir les clichés et stéréotypes sur ces pays, note à Hector : qui est la petite frappe maintenant ?). Selon cette même source il y a une différence de consommation considérable entre les pays, en effet des pays tels que la France, la Grèce, le Danemark, le Royaume-Uni et L'Irlande consomment plus que l'Italie, le Portugal, la Suède et la Norvège. Et même parmi les pays les plus consommateurs une différence est notable : nous remarquons des ivresses plus répétées au Danemark, au Royaume-Uni et en Irlande qu'en Grèce et en France (#ptitesfrappes).

Mais d'où vient cette consommation d'alcool assez prononcée chez les jeunes en Europe ? 

Un facteur très important est la limite d'âge, en effet, si beaucoup de jeunes consomment rapidement à partir de 15/16 ans c'est parce qu'il est très rare que des adolescents de cet âge-là ne soient pas amis avec des jeunes de 18 ans. On consomme un peu avec ses amis plus vieux, on en propose ensuite à ses amis de son âge, effet boule de neige, près d'un ado sur deux se retrouve à boire, même à faible quantité, de l'alcool. 

Les raisons sont aussi cultuelles : l'Europe est un continent assez axé autour de la religion chrétienne, et donc avec des symboles comme le vin, il n'est pas compliqué de comprendre que pour eux, l'alcool est moins "tabou" que dans les pays pratiquants d'autres religions. Je sais qu'une grande partie de mes amis musulmans ne consomme pas d'alcool du tout, sérieusement, pour qu'ils boivent il faudrait les scotcher à une table et leur mettre un entonnoir dans la bouche, et même là, je pense qu'ils ne l'avaleraient pas. Et puis sérieusement, quand on voit que des pays comme l'Ukraine et l'Irlande ont des taux de consommation d'alcool chez les jeunes plus élevés que les autres pays j'ai envie de vous dire : 1)vive les clichés et 2)ça ne peut être que culturel. (Ne me tapez pas, c'est du second degré !)

Avant de conclure je tiens rapidement à vous dire que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, je ne vous encourage absolument pas à boire pour vous amuser (on peut s'amuser sans, je vous assure !) : ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : ceci est juste une petite introduction à un sujet que j'aimerais bien développer plus tard. 

Aussi : je n'ai pas parlé de nos voisins des autres continents, mais je ne voulais pas que cet article soit long de 15 pages : le but est que tout cela reste accessible.

Et avant de conclure (pour ne pas qu'on me dise : tu parles de l'alcool chez les jeunes mais tu parles pas des conséquences, au bûcher !) "L’alcool est la première cause d’accident de la route en France, en particulier chez les jeunes. En 2011, on compte 233 décès et 987 blessés hospitalisés chez les 18-24 ans, soit 38 % de l’ensemble des personnes tuées et 21 % de l’ensemble des blessés hospitalisés.

Les 25-44 ans, quant à eux, représentent 41 % de l’ensemble des personnes tuées et 20 % de l’ensemble des blessés hospitalisés." (source : http://jeunes.alcool-info-service.fr/alcool/consommation-alcool-france) 

Voila, je ne sais pas si cet article un peu plus sérieux vous a plus, j'attends vos réactions avec impatiente. 

Je serai curieuse de savoir si vous en avez déjà consommé, à quelle fréquence et comment vous souhaitez voir le sujet être développé dans le futur. 

N'hésitez pas à me donner vos suggestions d'articles pour le futur.

Sites très intéressants :
http://www.inpes.sante.fr/SLH/articles/398/02.htm
http://www.lemonde.fr/revision-du-bac/annales-bac/francais-premiere/drogues-alcool-tabac_coach-dos05.html
http://jeunes.alcool-info-service.fr/ (je vous le conseille : tout ce qu'il faut savoir sur la consommation d'alcool, quoi faire en cas de coma éthylique, des conseils, témoignages etc.)

V.

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Cet article vous a plu ? Cliquez ici pour en lire un autre traitant de l'intimidation et du bullying.

XIII - Pourquoi les L sont supérieurs.

Bonjour à vous,

Comment allez vous? Il semble que le beau temps décide enfin de repointer le bout de son nez (note à moi même : ne plus jamais parler trop vite), mais cela ne change rien au fait que la plus part d'entre nous est cloîtrée en cours au lycée ou au collège à étudier. D'ailleurs parlons en du lycée : je ne vais pas vous cacher que je suis élève de Terminale Littéraire (série qui peyse comme on le dit dans le milieu), et que je pense naturellement que les étudiants de L sont tout simplement supérieurs aux autres (ne comparons pas l’incomparable s'il vous plait). C'est pourquoi j'ai décidé aujourd’hui de vous présenter ces cinq raisons qui font que la filière L est la meilleure de toutes.

1/ Nous n'avons jamais cours.

C'est bien connu, les L n'ont jamais mais alors ô grand jamais cours. On est trop occupé à faire des rondes en chantant Imagine de John Lennon avec nos guitares (puisque oui, tous les L jouent de la guitare) ou en dansant sur cette musique (bon d'accord, pour la dernière affirmation je plaide coupable). Et puis c'est vrai qu'avec nos huit heures de philosophie hebdomadaires, nos quatre heures de littératures française et étrangère ainsi que nos spécialités qui peuvent durer jusqu'à cinq heures par semaine, nous avons pas mal de trous dans nos emplois du temps, alors laissez nous errer dans les couloirs à lire toutes ces lectures que vous n'avez pas, puisque vous êtes occupés à bosser. 

2/ Nous ne travaillons pas et nous nous amusons sans cesse.

Ce point rejoint le dernier, alors oui : on ne travaille jamais, et où est le problème ? C'est pas de notre faute si nous avons des épreuves anticipées plus importantes que les autres filières en 1ere et que nous sommes trop occupés par nos lectures obligatoires pour aller en cours. Nous allons toujours en soirée et nous sortons tous les soirs (#pléonasme). C'est vrai, sauf la semaine et que pendant les vacances seules Emma et Marie (d'ailleurs y'a tout le temps une Emma et une Marie en L) ne partent pas. Donc il nous reste le week-end, sauf qu'on est pas assez vieux, donc on n'a pas d'argent, du coup on sort deux fois par mois. Mais je pense que c'est déjà deux fois de plus que les autres.

3/ Nous passons notre temps à fumer et à nous droguer !

Parce que oui, à force d'avoir des trous dans nos journées, faut bien s'occuper. Du coup on fume beaucoup. Sauf que ça coûter cher, du coup on fume mois que ce que l'on voudrait ... Sauf qu'on a gaspillé tout notre argent pour sortir le week end dernier et la drogue ça coûte cher, et vu qu'on ne travaille pas, on n'a pas les capacités pour gagner de l'argent, du coup des fois, on est obligé de se rabattre sur les cookies vendus dans le franprix à côté du lycée, mais c'est déjà un bon début, les cookies ..

5/ Nous ne sommes plus obligés de faire des équations !

Non, c'est vrai, nous les chiffres vous savez, on ne sait pas compter après tout ...

Dommage qu'on ait pas accès à quelque chose comme une spécialité qui nous permettrai d'avoir un niveau en maths équivalent aux ES par exemple, enfin, je dis ça ... je dis rien ...

Bon, je vous l'accorde, cet article n'était pas des plus aboutis mais faut me comprendre : j'étais occupée à fumer et à sortir avec mes amis libertins de L, j'ai pas le temps pour tout ça moi.

D'ailleurs, dîtes moi vous, pourquoi vous pensez que votre série est la meilleure, je serai curieuse de savoir ! 

Allez Ciao !

V.

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Piiiist : cliquez ici pour voir le dernier article : l'alcool et les jeunes !

XII - #ThePowerOfMakeup

Premier article de cette nouvelle année scolaire (youhoooooou \o/).

Aujourd'hui on se retrouve pour  parler d'un phénomène qui se répand de plus en plus sur l'internet français (on a le droit de dire ça "l'internet français" ?). Il s'agit d'une tendance un peu dans la même veine que le #DontJudgeChallenge, où principalement des filles, plus ou moins jeunes, se filment/prennent en photo avec un côté du visage seulement maquillé (explication la plus courte du monde, bonjour.)

Si vous avez lu mon article sur le Don't Judge Challenge, vous connaissez mon jugement sur cette mode qui pour moi servait seulement à renforcer des stéréotypes bidons et à nourrir l’ego de certains narcissiques. J'ai malgré tout conclu ce dernier en disant que le fond pouvais être bon mais qu'i y avait des progressions à faire pour avoir un concept qui arrive à mieux promouvoir l'estime de soi (encore une fois, je ne sais pas trop si cette phrase est parfaitement française, mais yolo cousin.)

Vous l'avez donc compris : Je vais essayer de décortiquer le phénomènedu "Power of Makeup"(le pouvoir du maquillage pour les nuls) et vous donner mon avis.

Premièrement d'où ça vient ?

Croyez le ou non, mais cette mode est apparu au même moment que le #DontJudgeChallenge (#DJC pour les intimes) avec une vidéo venant d'une chaîne de maquillage américaine (vidéo ci dessous)

Dans cette vidéo la "youtubeuse" (terme que je trouve pas très esthétique, mais passons) explique pourquoi elle se maquille autant et nous dit tout simplement que c'est pour corriger certains aspects de son visage qu'elle n'apprécie pas forcement. Vous l'aurez compris : cette vidéo se bat contre ce qu'elle appelle le "makeup shaming" (la pratique d'insulter ou simplement même de critiquer les femmes/filles/adolescentes qui portent du maquillage).
Avant d'aller plus loin dans cet article, j'aimerais me positionner par rapport au monde de la cosmétique (autant tout vous dire), je suis une adolescente de bientôt 17 ans, et je me maquille tous les jours avant d'aller au lycée, ou quand je sors voir des amis etc. Habitude que j'ai vraiment développé depuis maintenant un an. (Puis qu’avant c'était assez occasionnel et extrêmement léger).
Vous l'avez donc compris : mon opinion penche plus vers la team maquillage.

Très sincèrement, je pense que le maquillage apporte plus de positif que de négatif. Si ça permet à certaines de se sentir à l'aise et confiantes je ne vois pas où est le problème. D'autres se maquillent pour se détendre, pour s'exprimer, pour se sentir plus féminines et simplement par plaisir. Si le fait de s'appliquer des produits sur son propre visage peut permettre à quelqu'un d'être un peu plus heureux dans la vie courante : d'où vient cette polémique du "les filles qui se maquillent pas c'est les meilleures "?
Alors certes, certaines paraissent plus "jolie" sans cosmétiques sur le visage, mais bon sang : la beauté c'est subjectif! Si elle se préfèrent comme cela, ce n'est pas à vous de les changer : elles ne vous forcent pas à faire comme elles. Le plus important est de se sentir à l'aise dans sa peau dans son corps par rapport à soi-même. Si une fille veut se maquiller parce qu'elle s'apprécie plus avec du mascara et du rouge à lèvre laissez la mettre du mascara et du rouge à lèvre, du moment que ça la rend heureuse elle et pas le reste du monde.
Evidemment dans une société qui aime véhiculer une vision très photoshopée (je pense que nous allons surnommer cet article "comment ré-inventer la langue française !) de la femme avec une peau lisse, un visage bien sculpté etc. il est normal  que nous, personnes de sexe féminin, nous voulons quelque part être à la hauteur (je fais ici une généralité). Il est assez certain que la femme subit une pression vis à vis de son physique, pression que les hommes subissent moins (de mon point de vu). Le maquillage reste une des solutions les plus accessibles pour se sentir mieux dans son corps, et je préfère d'ailleurs lorsque les demoiselles se maquillent sans se faire de mal plutôt lorsqu'elle fond des régimes horribles où elles se privent de nourriture, dans un mode de vie pas sain, juste pour se sentir jolies.

Je trouve qu'ici, alors à la différence du #DJC, le message passe mieux. Pour les filles qui ont l'habitude de se maquiller, se montrer le visage "nu" peut être une vraie forme de courage, et ça affirme vraiment ce que le #DJC n'arrive ironiquement pas à dire : ne me jugez pas. "Ne me jugez pas parce que je me maquille" "Ne me jugez pas quand rien n' est sur mon visage" "Ne me jugez pas : j'affirme ce que je suis, et ça me rend heureuse."


Afin de terminer, je veux simplement vous dire que je ne soutiens pas toutes les raisons possibles pour se maquiller (afin d'évitez une confusion de mon jugement).. Je m'explique : une jeune fille de 7 ans qui se mets du fond de teint tous les jours : non. Une personne qui se maquille à outrance pour ses amis : non (et d'ailleurs changez d'amis, s'ils ne vous apprécient que grâce à votre fond de teint et votre rouge à lèvre, partez ailleurs, ce n'est pas sain comme relation.). Tout cela sera par contre le sujet d'un autre article, puisque celui s'annonce déjà assez long.

En conclusion : Mesdames, n'ayez pas honte de vous maquiller : si vous vous préférez ainsi alors allez-y ! La vie est trop courte pour se priver, et nous avons bien assez de problèmes pour vouloir rajoutez des couches à notre malheur. Messieurs : si vous n'aimez pas les filles qui se maquillent, sachez que le physique ne veut rien dire, une fille a le droit de porter du fard à paupière et d'avoir un cerveau, si vous ne trouvez pas ça attirant : passez votre chemin : les filles qui se maquillent pas existent, et elles ne sont pas rares.

Sur ce, bonne rentré scolaire à tous.

V.

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